La sagesse des statues de Manjusrhi provient du Sutra de la sagesse parfaite, qui a été écrit sur une période de sept siècles entre 100 av. J.-C. et 600 apr. Le sutra lui-même a été nommé "Sagesse parfaite" parce qu'il mettait en scène Prajnaparamita, qui est parfois appelée "la personnification de la sagesse parfaite". C'est pourquoi le bodhisattva Manjushri est devenu l'un des plus grands bodhisattvas du bouddhisme Mahayana.
Mandjushri est un bodhisattva de haut niveau qui est considéré comme similaire à Avalokiteshvara. Cependant, les dix grands vœux de Mandjoushri n'ont pas encore été accomplis. Il reste donc un bodhisattva par choix jusqu'à ce qu'il devienne un bouddha dans le futur.
Dans le bouddhisme tibétain, Manjushri est un bouddha pleinement éclairé connu sous le nom de Yamantaka, ou "destructeur de la mort". Cela signifie que le bouddha pleinement éclairé a transcendé le cycle des renaissances et a donc vaincu la mort. Dans le bouddhisme tantrique, Yamantaka est également une forme courroucée de Manjushri, également connu sous le nom de "yidam" ou déité de la méditation.
Manjushri a sa propre terre pure appelée Vimala. Cette terre est tout aussi attrayante pour les dévots que Sukhavati, la terre pure occidentale du Bouddha Amitabha. La principale différence entre ces deux terres est que Sukhavati se trouve à l'ouest et Vimala à l'est. En effet, la pleine splendeur de Vimala ne sera réalisée que lorsque Manjushri atteindra l'illumination et accomplira ses dix grands vœux. À ce moment-là, Vimala devrait devenir l'une des terres pures les plus magnifiques.
Le nom hindou "Manjushri" se traduit en sanskrit par "douce gloire". Les sculptures et peintures bouddhistes représentent généralement Manjushri avec une épée flamboyante dans la main droite et la balançant par-dessus son épaule droite. Cependant, la signification de cette statue ne doit pas être confondue avec la force brute prise au combat. Il s'agit plutôt d'un symbolisme plus complexe représentant l'anéantissement en douceur de l'ignorance et de la dualité.
En outre, le symbolisme de Manjushri inclut sa main gauche devant son cœur. La tige d'une fleur de lotus est tenue entre son pouce et son index, le Prajnaparamita Sutra reposant sur la fleur. Le lotus pousse au-dessus de son épaule gauche pour souligner la sagesse.
D'autres représentations de Manjushri le montrent assis sur le dos d'un lion bleu ou sur une peau de lion. La statue de Manjushri en forme de lion implique que l'esprit est comme une bête sauvage qui ne peut être apprivoisée que par une sagesse parfaite. En Chine, le ruyi est un symbole de bonne fortune et de longévité.
Le préfixe "Manju-" signifie "Prince". Par conséquent, le nom de Manjushri peut être traduit par "Prince Sagesse", "Jeune Sagesse", ou simplement "Sagesse". Si Manjushri est représenté comme un jeune homme dans de nombreuses représentations, cela est dû à son statut de prince et ne doit pas être pris au pied de la lettre. La véritable histoire de Manjushri est qu'il est âgé de milliers d'années, étant né d'une fleur de lotus au début des temps. Le secret de son apparence juvénile est que la sagesse crée de nouvelles perspectives. Par conséquent, ceux qui acquièrent une sagesse transcendante commencent à voir le monde d'une nouvelle manière et leur apparence juvénile est renouvelée et préservée.
La prononciation tibétaine du mantra de Manjushri - le mantra du bodhisattva Manjushri - est "Om A Ra Pa Tsa Na Dhih", mais la prononciation sanskrite courante est "om arapacana dhih".
Le Sutra de la Sagesse Parfaite (une écriture du bouddhisme Mahayana) explique que chaque syllabe du nom du Bouddha a une signification spécifique. Malheureusement, l'explication est vague et généralisée. Heureusement, il existe une interprétation plus simple qui clarifie la signification des syllabes.
OM : Ce mot trouve ses racines dans l'hindouisme, où il était utilisé pour signifier la fin d'une prière, un peu comme les chrétiens disent "amen" et les musulmans "amin".
AH - Un symbole de la vraie nature des phénomènes, la vacuité.
RA - Cette syllabe est associée au principe de vacuité.
PA - la première lettre de chaque mot dans les mots Samatha et Vipassana, respectivement - représente les 2 types de méditation.
TSA - Ceci représente l'importance du samsara et du nirvana. Le maître enseigne que la nature précise du samsara et du nirvana est la vacuité. TSA signifie "trois entraînements supérieurs", et ce sont la discipline, la concentration et la sagesse.
NA - un des principes bouddhistes qui stipule que toute action a une réaction égale et opposée (karma). En d'autres termes, toutes les bonnes choses qui nous arrivent sont le résultat d'actions saines passées dans le corps, la parole et l'esprit. À l'inverse, toutes les choses négatives qui nous arrivent sont le résultat d'actions malsaines dans le corps, la parole et l'esprit.
DHIH - c'est une syllabe de semence qui peut être utilisée pour purifier le karma.
Le mantra de Manjushri, un texte sacré de la tradition bouddhiste, offre de nombreux avantages à ceux qui le récitent. Par exemple, la récitation du mantra peut améliorer la mémoire, la parole et l'écriture. En outre, les étudiants qui récitent le mantra Manjushri constateront qu'il les aide à acquérir de plus grandes capacités intellectuelles. En outre, le maître conclut en expliquant que la méditation nous aide à acquérir une véritable expérience en suivant la voie. Cela contribuera à induire des changements dans notre esprit et nos sentiments.
Par conséquent, en associant la sagesse à nos actions, nous serons en mesure d'aider les êtres sensibles au bon endroit et au bon moment. Notre récompense est le bonheur et le courage que nous recevons en réalisant avec succès nos intentions vertueuses.