Aujourd'hui, des artistes renommés de Katmandou décorent les gongs de motifs finement ciselés.
Ces motifs complexes sont peints avec une cire liquide, de couleur noire ou brune, qui durcit en séchant. Une fois que cette cire est dure, les gongs sont plongés dans de l'acide, ce qui grave le métal et le rend plus fin que la normale, de sorte que les notes sonnent plus riches et plus harmonieuses, tandis que les notes graves deviennent prestigieuses.
Les gongs tibétains sont souvent gravés et décorés d'un motif richement gravé.
Les gravures sont réalisées par des techniques de gravure à l'eau-forte ou de gravure douce au burin, ou un mélange des deux, lorsque l'artisan maîtrise parfaitement le processus.
La gravure embellit le gong tibétain martelé tout en influençant sa sonorité, ce qui est particulièrement beau pour les gongs graves.
Elle confère aux gongs gravés une gamme harmonique plus riche que celle des gongs naturels pour vos séances de méditation.
Le mantra "Aum mani padme hum" ("Om, le joyau dans le lotus") figure souvent sur les gongs tibétains, de même que le double dorje, ou symbole de bon augure, au centre des gongs.
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En gravure, une technique appelée eau-forte consiste à graver dans le métal.
L'eau-forte est une méthode indirecte.
En effet, l'aquafortiste utilise un mordant chimique, généralement de l'acide nitrique et maintenant du perchlorure de fer (moins nocif et plus écologique).
Le nom de gravure est également donné à l'empreinte créée par cette méthode.
Le procédé peut être extrêmement détaillé et souvent magnifique, mais il faut des années de formation et de pratique pour développer l'habileté nécessaire à la création de ces magnifiques impressions.
Dans la fabrication des gongs tibétains, la gravure des gongs est réalisée à l'aide d'un burin, un outil constitué d'une lame métallique en forme de ciseau tranchant que l'on tient dans la main et que l'on déplace sur la surface du métal.
Le burin est utilisé pour graver le motif souhaité sur le métal.
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Les gongs tibétains, avec leurs sons puissants et résonnants, fascinent depuis longtemps.
Souvent associés à une profonde spiritualité et à des traditions ancestrales, ils sont fréquemment présentés comme étant composés d'un alliage de sept métaux : or, argent, cuivre, fer, étain, plomb et mercure.
Ce nombre, symbolique et lié aux sept planètes connues dans l'Antiquité, ajoute à leur mystère et à leur attrait. Mais qu'en est-il réellement de cette composition ?
L'idée que les gongs sont fabriqués à partir de sept métaux n'est pas récente. Elle s'inscrit dans une tradition alchimique et astrologique où chaque métal correspond à une planète et à un jour de la semaine :
Cette association crée une belle histoire, reliant le gong à l'univers et à des forces cosmiques. C'est une histoire qui donne du sens et de la profondeur à l'objet. Cependant, la réalité de la fabrication des gongs est souvent différente.
De nos jours, la plupart des gongs, qu'ils soient de fabrication artisanale ou industrielle, sont principalement faits d'un alliage de bronze.
Ce mélange contient généralement du cuivre et de l'étain, parfois avec de faibles traces d'autres éléments pour ajuster le son ou la solidité.
La présence de métaux précieux comme l'or et l'argent, ou de métaux toxiques comme le plomb et le mercure, en quantités significatives dans les gongs modernes ou anciens, est très rare.
Les anciens alliages pouvaient varier en fonction des ressources disponibles et des techniques de l'époque, mais même dans les pièces les plus traditionnelles, la composition à sept métaux est rarement confirmée par des analyses scientifiques.
L'important n'est pas tant le nombre de métaux, mais la qualité de l'alliage et du savoir-faire de l'artisan, qui déterminent la richesse et la pureté du son.
Nous sommes désolés de casser le mythe, mais la réalité est ainsi.
Lorsqu'un vendeur fait des allégations sur la composition ou l'ancienneté d'un gong, il est essentiel qu'il puisse les étayer avec des preuves concrètes.
Un commerçant qui affirme que ses gongs sont faits des sept métaux ou qu'ils ont plusieurs siècles devrait être en mesure de présenter des documents fiables.
Cela pourrait inclure les résultats d'une analyse en laboratoire certifié pour prouver la composition de l'alliage, ou des certificats d'expertise, des factures ou des documents de provenance pour attester de l'âge de l'objet.
La transparence est un gage de sérieux et de respect pour le consommateur qui souhaite faire un achat éclairé.
En fin de compte, la véritable magie d'un gong ne réside pas dans sa composition mythique, mais dans le son unique qu'il produit, sa résonance et l'expérience de paix qu'il procure à celui qui le fait vibrer.
C'est une histoire de vibration et d'harmonie, bien plus qu'une question d'alchimie.