L'histoire de l'Afrique a d'abord été enregistrée en terre cuite. Le grand âge de ces objets, qui peuvent avoir des milliers d'années, est dû à la durabilité de leur composition argileuse.
Les métaux ont été réutilisés par les fondeurs pour de nouveaux usages, tandis que le bois a pourri avec le temps.
La terre cuite était rarement réutilisée car elle était considérée comme un matériau sans valeur.
C'est la plus ancienne trace écrite de l'histoire du continent.
Les peuples d'Afrique ont fabriqué de nombreux objets magnifiques à partir du cuivre et de ses alliages. Dans la plupart des royaumes africains, le cuivre était considéré comme le roi des métaux.
Les royaumes de l'actuel Nigeria, Ifè et Benin city en particulier, sont des modèles de l'utilisation répandue des alliages de cuivre.
Les têtes des rois et des couples royaux ont été moulées avec ce métal ; leur réalisme est saisissant et leurs visages portent des cicatrices qui nous rappellent les visages de nos ancêtres, que l'on retrouve encore aujourd'hui dans les villes du Nigeria.
Leur grand "classicisme" a conduit de nombreux historiens à penser que ces œuvres ne sont pas uniquement le fruit de l'invention et de la créativité locales ; d'autres pensent que ces sculptures sont nées de contacts avec des puissances étrangères plutôt que locales.
Sans la découverte des plaques de bronze réalisées par la cour du Bénin lors d'une expédition punitive menée par les Anglais en 1897, le monde n'aurait jamais évolué vers le cubisme, un style que les artistes modernes continuent d'étudier aujourd'hui.
Le cuivre et ses alliages restent populaires parmi les populations d'Afrique de l'Ouest. Certains ont découvert les bienfaits thérapeutiques du cuivre, et ils n'hésitent pas à l'utiliser sous la forme du pendentif africain.
L'artisanat de la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest continue de perpétuer des formes nées au fil des siècles, comme le pendentif africain , où le cuivre rappelle avec tout l'éclat de son jaune, la beauté et la joie de vivre.
Les techniques traditionnelles de l’artisanat africain sont de plus en plus en vogue à travers le monde. Le pendentif africain est l’un des objets les plus demandés par les collectionneurs et les habitants de tous horizons. Le pendentif africain sous la forme d'un collier ou de porte clés bronze est un symbole de la beauté et de la joie de vivre qu’on trouve au Burkina Faso.
C’est un symbole d’amour, et il est très souvent donné en cadeau comme bijou à un ami ou à la personne qu’on aime. Les amateurs du style africain aiment le pendentif africain en porte clés bronze pour sa capacité à représenter l’essence même de la culture locale.
La technique du moulage à la cire perdue a été utilisée pour fabriquer la plupart des pièces communément appelées "bronzes" en Afrique. Il s'agit notamment du pendentif africain ou du porte clés bronze , que l'on trouve dans presque tous les royaumes côtiers, du Liberia au Congo, ainsi que dans la plupart des pays intérieurs du Sahel : le Ghana et sa diaspora Baoulé en Côte d'Ivoire, l'ancien Danhomè, le royaume yoruba d'Ife, Benin-City dans le delta du Niger et ses anciens royaumes du delta intérieur du Niger. Il est également largement utilisé par les tribus Dogon et les peuples Sao de l'est du Tchad.
Dans de nombreuses cultures africaines, les alliages de cuivre étaient très appréciés. Ils remplaçaient souvent l'or, dont ils approchaient la couleur. La complexité du procédé témoigne de la maîtrise des fondeurs africains. Il est donc compréhensible que dans la plupart des cultures, l'opération était considérée comme "magique", réservée à quelques spécialistes qui se constituaient en association professionnelle pour préserver le secret de leur métier. L'assistance d'un maître de l'occulte - un sorcier, par exemple - était parfois nécessaire à sa réussite.
Le bronze est un alliage de cuivre avec au moins 5% d'étain. Le laiton est un alliage de cuivre et de zinc. Il y a autant de pièces en laiton que de pièces en bronze dans les créations de l'Afrique sub-saharienne. Les bronzes à l'étain contiennent jusqu'à 10% d'étain ; lorsque le zinc est utilisé, son pourcentage peut atteindre 45%. Les analyses des pièces d'Ifè, par exemple, montrent qu'elles contiennent du zinc ou du plomb dans des proportions variables. Les alliages de cuivre ont l'avantage d'offrir des objets ou pendentif africain plus résistants que ceux en cuivre pur. Ces bronzes sont plus faciles à fondre et à couler, ils sont plus résistants aux chocs et donnent un son plus pur que le cuivre.
Lorsque deux ou trois autres métaux sont ajoutés au cuivre, l'alliage qui en résulte est appelé bronze. La couleur du métal varie en fonction de la quantité de chaque métal ajouté pour créer le produit final. Plus la couleur est claire, plus la quantité de métal ajoutée au pendentif africain est importante.
Le processus de fabrication d'une sculpture en bronze est long et difficile. Tout d'abord, l'artiste fabrique un noyau d'argile qui correspond à la forme finale du pendentif africain. Il recouvre ensuite ce noyau de cire ou d'une autre substance qui peut être fondue par le métal en fusion. À Ife, sous le règne du royaume, le latex de cactus était utilisé comme substance cireuse pour les statues en bronze. L'artiste travaillait davantage sur l'enrobage de cire que sur le noyau : il le laissait percé de trous destinés à recevoir des broches qui l'empêchaient de bouger lorsqu'il versait le métal en fusion.
Dans les ateliers d'Ifè, des "canaux de coulée" étaient réalisés pour le métal en fusion et des "tiges de coulée" étaient utilisées pour évacuer l'air du moule. Dans l'ancien royaume du Danhomè, on pratiquait une ouverture dans le moule pour y verser le métal. Plusieurs couches d'argile plus épaisse étaient appliquées sur ces ouvertures pour créer une gangue à l'intérieur de laquelle se trouvait le modèle en cire. Une fois le moule sec, il était chauffé au feu pour faire fondre toute la cire.
Le métal en fusion est soigneusement versé dans un moule pour créer la forme souhaitée du pendentif africain . Pour garantir une finition brillante, il faut éviter les bulles d'air et remplir tous les espaces de métal liquide. On laisse ensuite le moule refroidir et on le casse ; il libère la pièce, qui présente encore des excroissances qu'il faut enlever avant que le polissage ne donne l'aspect final au pendentif africain créé.
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